Quel que soit le domaine d’activité, ouvrir un petit commerce indépendant, c’est devenir son propre patron en anticipant avant tout certains éléments. Dans ce qui suit, on détaille les principales étapes à suivre pour créer son propre commerce.
Avant de lancer la création de son petit commerce, il faut tout d’abord connaître son marché et déterminer ses perspectives d’évolution, tant en valeur qu’en volume, et ensuite identifier les produits/services concurrents ainsi que les acteurs présents sur le marché.
Il faut également analyser la demande et dresser le portrait type de la clientèle cible et cela en se posant des questions concrètes :
Enfin, il faut rédiger un rapport faisant état des risques et des opportunités du marché, qui viendra en support du business plan.
C’est un document essentiel lorsque l’on envisage d’ouvrir un commerce, grand ou petit. Le business plan sert particulièrement à convaincre les banques et d’éventuels partenaires du potentiel de cette aventure entrepreneuriale. Il repose sur différents axes afin de présenter :
Ici, on est certainement libre dans le choix du nom de son enseigne, sous condition de ne pas dépasser les droits de ses concurrents. C’est donc un nom commercial disponible ! Pour en être certain, il est recommandé d’établir une recherche auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle. On a aussi tout intérêt à y déposer sa marque et à choisir un nom de domaine si l’on souhaite créer un site web.
Bien choisir l’emplacement de son local est très important ! Deux options se présentent ainsi :
Pour décrocher le local commercial idéal, certains critères sont à prendre en considération :
Le prix d’acquisition ou le montant du loyer sont également à prendre en compte pour ne pas mettre en péril son activité. Il est d’ailleurs conseillé d’obtenir une autorisation d’occupation du domaine public au cas où on adjoindra une terrasse à son commerce.
Cela varie en fonction de la forme juridique choisie :
Le régime de la microentreprise : Simple à implémenter, il présente néanmoins l’inconvénient de limiter le développement de l’activité du fait de l’existence d’un plafond de chiffre d’affaires. De plus, il ne permet pas de facturer la TVA, ni de déduire les charges.
Les sociétés commerciales (modèle adapté aux besoins) : Il est possible de choisir une société unipersonnelle si on est seul associé (EURL, SASU) ou une société pluripersonnelle dans le cas de plusieurs associés (SARL, SAS…). Il est également possible de choisir d’être imposé à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés.
Il faut ensuite déclarer son activité en ligne dans le cas de microentreprise ou bien l’immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés dans le cas d’une société commerciale.
Il est à noter que certaines activités telles que la vente de tabac, l’agence de voyage ou le transport routier peuvent requérir des formalités supplémentaires.
La création d’un commerce doit obéir à la réglementation, soit des règles générales applicables à tout type de commerce mais aussi des règles particulières qui peuvent exister selon le type de commerce. On doit aussi se conformer aux bonnes pratiques commerciales pour ne pas tomber dans la concurrence déloyale par exemple :
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