Le coach professionnel guide et accompagne le salarié dans l’évolution de sa vie professionnelle à travers des techniques de développement personnel. Avec déjà 1 500 coachs en France et un marché dynamique dépassant les 100M€ en 2020, il est encore possible de se lancer dans ce domaine. Découvrons en quelques étapes ce qu’il faut pour exercer ce métier passionnant.
Le coach professionnel commence par connaître les potentialités du salarié ainsi que ses compétences professionnelles, qu’il évalue par rapport au contexte et aux difficultés éventuellement rencontrées. Ce métier concerne, outre les connaissances techniques, le savoir-faire et le savoir-être du salarié mais aussi l’aspect psychologique. Bien qu'il soit vraiment dédié à l'univers professionnel, les qualités requises sont assez similaires à celles du coach personnel.
Le coach aide le salarié à surmonter des difficultés professionnelles, prendre des décisions,… et vise surtout à lui donner une meilleure confiance en soi, travailler sur une situation conflictuelle et apprendre à gérer le stress, en plusieurs séances de 2 à 4 heures, s’étalant parfois sur 2 à 6 mois.
Le coach opère sur site, dans l’entreprise qui a demandé ses services pour un ou plusieurs salariés, ou bien à son cabinet s’il s’agit d’une intervention individuelle. Souvent, il doit être disponible pour répondre à la sollicitation de son client en dehors des heures de séances.
Cependant, la majorité des coachs travaillent à temps partiel et pratiquent en parallèle une autre activité dans des domaines corollaires : formation, conseil en psychothérapie, ressources humaines.
Il existe par ailleurs plusieurs types de coaching professionnel :
Il n’existe pas de diplôme national spécialement dédié au coaching : plus de la moitié des professionnels du coaching sont issus d’une école de commerce, de gestion ou d’ingénieurs, et nombreux sont, à l’origine, des spécialistes de la gestion des ressources humaines ou de l’organisation du travail et de l’entreprise.
Certains sont titulaires d’un master en sciences humaines, sciences sociales ou encore en psychologie. D’autres ont suivi en outre une formation spécifique au coaching ou aux techniques de relation d’aide et d’accompagnement (complément de formation adapté et fortement conseillé).
En France, il existe une quarantaine d’organismes de formation au coaching, la plupart privés, avec une grande diversité de tailles et de modèles d’enseignement. Parallèlement, plusieurs universités proposent un cursus lié au coaching.
Pour exercer cette profession, à l'instar du coaching pour entreprise, il faut se sentir capable d’apporter ses lumières dans le domaine du développement commercial, dans le conseil en management ou bien dans l’organisation des structures de direction.
Pour être efficace, le coach professionnel doit bien sûr connaître l’environnement du salarié, la culture de l’entreprise, ses mécanismes et ses règles, mais il doit également bénéficier d’une forte énergie personnelle qui amènera le ‘’coaché’’ à se surpasser grâce à la foi absolue que celui-ci doit ressentir à l’égard de son entraîneur.
Capacité d’écoute, esprit de synthèse, réactivité, fort tempérament et véritable talent commercial sont aussi des qualités à posséder absolument pour pouvoir exercer ce métier. Le coach doit aussi faire preuve d’imagination et de motivation et avoir l’esprit d’équipe, car il s’agit non seulement de réussir soi-même, mais de faire aussi réussir l’entreprise cliente.
Peu importe le parcours de formation, le coach professionnel doit avoir une grande expérience du monde de l’entreprise.
Un coach professionnel exerce au sein d’un cabinet de conseil aux entreprises. Avec de l’expérience, il peut se mettre à son compte et monter son propre cabinet de coaching. Ce dernier travaille à la séance (entre 150 à 300€ pour un particulier) ou sur la base d’un forfait quand il opère pour une entreprise. Le coût des prestations varie selon la notoriété du coach et l’ampleur de la mission.
Par ailleurs, de nombreuses personnes choisissent d’exercer ce métier sous le pavillon d’un réseau de franchise. Dans ce cas, il n’y a pas besoin d’entité physique pour se lancer dans le métier, mais seulement d’un véhicule, d’un numéro de téléphone et d’un abonnement Internet et 4G. Cela explique le coût d’entrée relativement faible demandé par les franchiseurs, qui va de 10 000 à 40 000€, au lancement.
Le métier se révèle particulièrement rentable car il ne requiert ni local, ni stock, ni personnel, qui sont sûrement les trois points de dépense les plus importants dans une entreprise classique.
Une mission de coaching se facture généralement 6 000€, certaines prestations longues pouvant dépasser les 10 000€. A l’heure, la moyenne s’établit à 400€.
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